Phygical, quelle place occupera l’humain dans la boutique du futur ?
« Ici, il n’y a ni caisse ni caissiers, les salariés sont là au réapprovisionnement ou pour aider les clients perdus. » Le ton est donné à l’ouverture d’Amazon Go à Seattle le mois dernier. Oui il s’agit bel et bien d’un supermarché physique où l’on ressort sans même passer en caisse. Après l’online to offline (O2O) on parle aujourd’hui de « phygital » ou « phygical » — contraction de physique et digital.
Les frondeurs du e-commerce poursuivent leur conquête de notre quotidien tandis que les géants de la distribution, éternels retardataires, resserrent l’écart en rachetant des pure-players. Pendant ce temps, le bilan décevant des soldes révèle une perte de pertinence face aux ventes flash en ligne. L’évolution de la consommation floute la limite entre commerce digital et physique. Ce remue-ménage pousse les grands acteurs et les start-ups émergentes à repenser leur business model à 360 °. On fait le point cette lame de fond qui aujourd’hui casse à la surface.
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