Reconnaissance faciale : souriez, vous êtes fichés !
Comme toute idée, elle est d’abord née de l’imagination. Mais après avoir fait rêver toute une génération dans les romans futuristes, la reconnaissance faciale est devenue bien réelle. Mise en lumière pour le grand public à travers la commercialisation de l’iPhone X, son utilisation se perfectionne et se démocratise autour d’une multitude d’applications. Mais elle montre encore de nombreuses lacunes. De plus en plus utilisée par les gouvernements et leurs forces de l’ordre, son expansion fait peur et se heurte au respect de la vie privée. Entre surveillance omniprésente de « Big Brother », fiabilité controversée et véritable bond technologique, la reconnaissance faciale n’a pas fini de faire polémique.
La reconnaissance faciale, en vrai, c’est quoi ?
On imagine aisément le principe de la reconnaissance faciale, le terme étant assez évocateur. Les méthodes ont largement évolué au fil du temps et il s’agit aujourd’hui d’une combinaison d’intelligence artificielle et de deep learning. Mais rentrons un peu plus dans les détails des trois étapes qui constituent ces nouveaux logiciels d’identification biométrique. La phase de détection examine les caractéristiques physiques de la personne lors d’un passage devant les caméras, même dans une foule. Elle va ainsi sélectionner le ou les visages potentiels correspondants à la recherche demandée.
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Dans un second temps, le système va créer une empreinte faciale correspondante à un ensemble de points particuliers du visage, comme la bouche, le nez, le menton ou les sourcils. Les yeux sont d’une importance non négligeable pour une identification fiable et certains éléments, comme le port de lunettes de soleil, en réduisent grandement la précision. Il en est de même pour la luminosité dont une trop faible ou une trop grande quantité peut altérer la qualité des résultats.
Reste alors la phase de comparaison avec d’autres empreintes faciales. La plus grande qualité des logiciels actuels est la rapidité. Néanmoins, leur fiabilité est encore loin d’atteindre les 100 %.
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